À descendre dans le métro parisien à l’heure de pointe, on pourrait croire que le progrès technique a gagné la partie. Tous les voyageurs ont le visage bleui au reflet de leur smartphone, qui capte toute leur attention. Certains pianotent des SMS, d’autres matent des vidéos. Derrière tout cela règnent des réseaux d’énergie, d’ondes, de données captées et monétisées, rets invisibles qui nous enserrent dans un maillage de dépendance technologique. Tout le monde semble conquis. Tous ? Non. Une poignée d’irréductibles individus et de collectifs résiste.