D'où vient le manque d'assurance ?

Le manque d’assurance varie selon les âges et la personnalité et prend parfois des allures pathologiques qui nécessitent éventuellement une thérapie.

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La confiance en soi peut être définie simplement comme le jugement que l’on a de ses propres compétences. Que se passe-t-il donc lorsque cette confiance en soi vient à manquer ?

Sur le plan comportemental, elle conduit à un « art du camouflage » dont les manifestations sont l’inhibition, l’indécision, la procrastination et les évitements. Sur le plan émotionnel, le manque de confiance se traduit par une tristesse (liée à la dévalorisation), de l’anxiété (liée à la peur de ne pas être la hauteur) et enfin de la honte (liée à la peur d’être mal jugé par les autres).

Le manque de confiance en soi se traduit enfin par une altération de notre jugement sur nous-même. Ces jugements négatifs peuvent se résumer à sept préjugés capitaux de la confiance en soi : « je ne suis pas capable de », « j’ai besoin que l’on m’aime », « je me trouve nul(le) », « je dois toujours faire mieux », « je n’arrive jamais à me décider », « je dois toujours me faire du souci », enfin « je dois me méfier des autres ».

Lorsque le manque de confiance en soi est intense, permanent et instable, il peut être considéré comme une véritable pathologie. Les maladies les plus couramment rencontrées sont la phobie sociale généralisée, certaines dépressions, le trouble d’anxiété généralisée, des conduites addictives comme l’alcoolisme (boire pour se donner confiance et oser aborder les autres). Mais le manque de confiance en soi est plus couramment un trait de personnalité : il peut ainsi toucher tout le monde sans nous entraîner jusqu'à la maladie.