La figure du sauvage pourrait-elle servir à renouveler la pensée politique ? C’est du moins l’hypothèse soulevée par Édouard Jourdain. Pour commencer, il faut se débarrasser des mythes du « bon » et du « mauvais sauvage » construits par opposition à la civilisation et la modernité. On ne trouvera donc pas dans Le Sauvage et le Politique une réactivation du mythe du sauvage, qu’il soit idéalisé pour dénoncer la modernité ou dégradé pour la justifier.