On croyait tout savoir de l’histoire des chevaux. Ils auraient été domestiqués à Botaï, Kazakhstan, il y a environ 5 500 ans, puis se seraient répandus comme une traînée de poudre à travers le monde, parce qu’ils conféraient aux guerriers une mobilité et une puissance sans pareilles. Puis vint la génétique, qui culbuta ce beau savoir. Le paléogénéticien Ludovic Orlando, au premier rang de cette saga, restitue les batailles qui ont redessiné l’histoire de la plus noble conquête de l’homme.