Fin du monde et petit fours

Voyages en jets privés, croisières en yacht : le mode de vie des plus riches est souvent critiqué pour son empreinte carbone excessive. Édouard Morena, maître de conférences en science politique à l’University of London Institute à Paris, rappelle que les émissions de gaz à effet de serre liées à ces déplacements sont peu de chose à côté de celles qu’engendrent les investissements de ces mêmes riches. Pour sauvegarder leurs activités, ils n’ont en réalité d’autre choix que de prendre en compte le changement climatique. Afin d’y faire face, nombre d’entre eux mettent en avant des solutions qui préservent leurs intérêts. Bien souvent, elles prennent la forme du décrié capitalisme vert.