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Télétravailler, c’est bon pour la planète. Une étude du Crédoc nous apprend ainsi qu’en travaillant à la maison, nous économisons 4,6 kg de CO2 par rapport au présentiel. L’économie se vérifie même si nous utilisons la voiture dans la journée, par exemple pour aller chercher les enfants ou faire des courses, car ces distances courtes sont deux fois moins émissives que les trajets pendulaires domicile-travail. L’impact est d’autant plus fort pour les habitants des zones rurales, mal desservies en transports en commun, où la voiture est indispensable pour se rendre au bureau : les émissions moyennes hebdomadaires y culminent à 37,1 kg de CO2, quasiment quatre fois plus que pour les Parisiens intra-muros (10,2 kg de CO2).
Faut-il alors étendre le télétravail ? Les chercheurs ont étudié deux scénarios. Dans le premier, des actifs déjà concernés se voient proposer une journée supplémentaire de télétravail. L’impact sur l’environnement reste assez négligeable (2 % d’émissions hebdomadaires en moins). En revanche, étendre le télétravail – qui concerne aujourd’hui surtout des jeunes urbains – à tous les travailleurs s’avère plus vertueux : cela permettrait d’économiser 7 à 10 % de CO2.
SOURCE
Marianne Bléhaut, Solène Vigouroux et Élodie Lemaire, « Quel effet du télétravail sur les émissions de CO2 liées aux déplacements quotidiens ? », Rapport d’analyse n° 2024-4946, Crédoc, juillet 2024.