Homo Deus

Homo Deus. A brief history of tomorrow, Yuval Noah Harari, Harvill Secker, 2016, 440 p., 17 €.

Au 21e siècle, Homo sapiens émerge d’un mauvais rêve. Les échos d’un cauchemar effleurent encore sa conscience. Il se souvient d’horizons striés de barbelés, de champignons gigantesques empoisonnant le ciel. Mais l’heure est à l’optimisme : la malbouffe tue infiniment plus que les famines, les guerres ou les pandémies d’antan. Ces obsédants problèmes du passé étant plus ou moins sous contrôle, à quoi sapiens va-t-il désormais s’occuper ? C’est ainsi, à la manière d’un conte, que s’ouvre Homo Deus de l’historien israélien Yuval Noah Harari. Le sous-titre, « Une brève histoire de demain », l’inscrit dans le sillage du précédent (Sapiens. Une brève histoire de l’humanité, 2015), qui a été un best-seller mondial. L’opus couvrait 200 000 ans d’histoire, des premiers Homo nés sur le sol africain jusqu’au choix du logo léonin de la firme Peugeot.