En France, de nombreux étudiants interrompent leurs études doctorales avant d’avoir pu soutenir leur thèse. Très variables selon les disciplines – de moins de 5 % en sciences expérimentales à 40 % en sciences humaines et sociales –, ces taux d’abandon sont comparables à ceux constatés à l’échelle internationale. Malgré son ampleur, le phénomène reste peu étudié et généralement expliqué par des éléments individuels – difficultés financières, scolaires ou choix de vie propres à chaque étudiant.