La cité perdue du dieu singe

La cité perdue du dieu singe, Douglas Preston, Albin Michel, 2018, 382 p., 24 €.

Il y a là du récit d’aventures, du suspens archéologique, de la réflexion écologique et une interrogation sur l’avenir de nos sociétés. Douglas Preston, ici, en tant que participant à une expédition au Honduras, dans la jungle de la Mosquitia, relate l’odyssée qui a mené à découvrir la Cité du dieu singe, en raison de la présence supposée d’une statue de singe.

Peu nombreux étaient ceux qui, au sein de la vénérable communauté des archéologues, croyaient à cette légende, pleine de mythes antédiluviens, de superstitions indiennes, et de délires aux effluves de coca. Il fallait qu’un nouvel élément vienne trancher entre fantasme et réalité. Il a pour nom Lidar, ce laser qui permet de percer la végétation tropicale et de détecter d’éventuelles traces d’occupation humaine. Et le Lidar a parfaitement rempli son office : les clichés ont révélé sans ambiguïté la présence de puits, de pyramides ruinées et de structures faites de la main de l’homme. Restait à se rendre sur place, ce qui fut fait en 2015.