Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, la fréquence des déplacements quotidiens effectués en voiture recule dans les grandes agglomérations… De Lille à Bordeaux en passant par Grenoble ou Strasbourg, partout le constat est le même, depuis le milieu des années 2000 la voiture s’efface de la ville, avec un record à Paris où l’on assiste à « l’effondrement des déplacements en voiture des Parisiens (- 35 %) ». À cela une multitude de raisons. Avec en premier lieu des raisons économiques. Selon Marc Grimal, auteur de la thèse « L’automobilité au tournant du millénaire », « l’augmentation du prix des carburants mais également d’autres composantes du budget automobile (services d’entretien et de réparation, contrôle technique, préparation au permis de conduire…) (…) pourraient avoir suscité un effort de rationalisation de la part des ménages de manière à maîtriser l’évolution des dépenses de transport. » À cela s’ajoutent bien sûr les différentes politiques publiques qui rendent la circulation et le stationnement plus compliqués en milieu urbain et l’amélioration significative des transports en commun.
, « Plafonnement de la circulation automobile : les prémisses d’un déclin ? », 2017. , « L’automobilité au tournant du millénaire. Une approche emboîtée, individuelle et longitudinale », thèse doctorale à télécharger sur Forumdesviesmobiles.org