Il est question dans ce livre d’un tigre partageant une barque avec un gamin qui aurait pu s’appeler Noé. Également, d’abattoirs où la souffrance animale resurgit derrière celle des hommes, sur lesquels le réalisateur pourtant souhaiterait se focaliser. On parle des formes que prend l’antispécisme chez Disney. Il est question aussi de moments pivots, comme cette année 1976 où Frédéric Rossif, avec La Fête sauvage, comme François Bel et Gérard Vienne, avec La Griffe et la Dent, tournent des documentaires animaliers « parfaits » d’un point de vue esthétique, didactique et naturaliste.
Le cinéma des animaux
Le Cinéma des animaux, Camille Brunel, UV Éditions, 2018, 254 p., 22 €.