Le monde n’est pas du tout entré dans l’ère de l’après-pétrole. Tel est le constat – légèrement désabusé – que font plusieurs publications récentes sur la situation énergétique mondiale. Dans une longue enquête du New York Times Magazine par exemple, publiée en janvier 2011, les forages offshore en eaux profondes au large de l’Angola en Afrique australe sont présentés comme symboliques d’un vaste mouvement de recherches et d’exploitations de pétroles non conventionnels à des profondeurs de planchers océaniques inimaginables il y a encore quelques années (2 000 à 3 000 mètres).