Heureux au lit, heureux dans la vie pourrait-on supposer. Mais notre bonheur grandit-il pour autant en fonction du nombre hebdomadaire de nos ébats ? Une équipe de chercheurs américains a repris les données de plusieurs enquêtes annuelles faites aux États-Unis entre 1989 et 2012. Ils ont analysé les réponses de plus de 25 000 adultes âgés de 18 à 89 ans questionnés sur la fréquence de leurs rapports sexuels et leur niveau de bonheur ressenti. Conclusion : le bonheur augmente bien graduellement en fonction de la fréquence des rapports lorsqu’on se situait en bas de la courbe (une fois par an, une ou deux fois par mois jusqu’à une fois par semaine). À ce niveau-là, qui correspond à la moyenne rapportée, on semblait atteindre un palier. Faire l’amour tous les jours ou une fois par semaine reviendrait donc au même pour ce qui est des bénéfices secondaires. Cette tendance est identique pour les jeunes comme pour les plus âgés, les hommes ou les femmes. Mais il existe une différence entre les célibataires et les personnes en couple. La fréquence des rapports n’a d’incidence sur le niveau de bien-être uniquement pour les personnes en couple, pas pour les célibataires. Conclusion : le sexe rend heureux, surtout lorsqu’il est associé à l’amour.
• « Sexual frequency predicts greater well-being, but more is not always better »
Amy Muise et al., Social Psychological and Personality Science, vol. VII, n° 4, mai 2016.