En 2006, Sylvaine est nommée responsable au sein d’une régie publicitaire avec de larges prérogatives pour développer l’activité. Elle se lance avec enthousiasme, prête à relever ce challenge motivant qui correspond à ses compétences et s’inscrit dans sa trajectoire professionnelle. Et elle adore son entreprise, même si parfois elle a de petits différents comme tout un chacun.
Élément nouveau en 20O7 : le groupe fusionne ses différentes branches média et nomme un directeur au-dessus d’elle pour diriger le nouvel ensemble. Du coup, son champ d’activité s’en trouve réduit puisqu’elle doit dorénavant rendre compte à un supérieur hiérarchique qui entend bien, au demeurant, asseoir son pouvoir sans trop partager. « De façon assez traditionnelle dans ce genre d’aventure, j’ai vu mon management, mes résultats, etc. remis en cause, alors que jusqu’alors tout allait très bien », explique-t-elle. Ce n’est pas facile à vivre. En outre, elle se sent lâchée par son groupe puisqu’elle a vu débarquer quelqu’un du jour au lendemain sans être prévenue et sans être associée à la nouvelle stratégie sous-tendue par cette nomination. Stratégie qu’à l’usage elle trouve d’ailleurs floue. Elle a le sentiment que l’entreprise ne sait plus où elle va.
Lorsque le groupe annonce un plan de départ volontaire, elle prend le temps de la réflexion, puis, après avoir pris connaissance des modalités financières, franchit le pas. « Il valait mieux gérer un départ volontaire que subir un licenciement pour des raisons insidieuses, longues et qui laissent des traces, fait-elle valoir. En quelque sorte, j’avais plus peur que cette situation me rende malade que de me retrouver au chômage. Et, peut-être plus que tout, je n’aimais plus ce groupe et les personnes qui le dirigeaient. » Aujourd’hui, elle prépare sa reconversion et va vraisemblablement lancer son activité. , explique-t-elle.
Élément nouveau en 20O7 : le groupe fusionne ses différentes branches média et nomme un directeur au-dessus d’elle pour diriger le nouvel ensemble. Du coup, son champ d’activité s’en trouve réduit puisqu’elle doit dorénavant rendre compte à un supérieur hiérarchique qui entend bien, au demeurant, asseoir son pouvoir sans trop partager. « De façon assez traditionnelle dans ce genre d’aventure, j’ai vu mon management, mes résultats, etc. remis en cause, alors que jusqu’alors tout allait très bien », explique-t-elle. Ce n’est pas facile à vivre. En outre, elle se sent lâchée par son groupe puisqu’elle a vu débarquer quelqu’un du jour au lendemain sans être prévenue et sans être associée à la nouvelle stratégie sous-tendue par cette nomination. Stratégie qu’à l’usage elle trouve d’ailleurs floue. Elle a le sentiment que l’entreprise ne sait plus où elle va.
La démotivation s’installe progressivement…
Pour autant, elle tient bon car, consciencieuse, elle reste dans l’action et trouve des motifs de satisfaction dans son engagement. Mais la démotivation s’installe progressivement avec la succession de critiques injustifiées et la réduction de son périmètre de responsabilités comme une peau de chagrin.Lorsque le groupe annonce un plan de départ volontaire, elle prend le temps de la réflexion, puis, après avoir pris connaissance des modalités financières, franchit le pas. « Il valait mieux gérer un départ volontaire que subir un licenciement pour des raisons insidieuses, longues et qui laissent des traces, fait-elle valoir. En quelque sorte, j’avais plus peur que cette situation me rende malade que de me retrouver au chômage. Et, peut-être plus que tout, je n’aimais plus ce groupe et les personnes qui le dirigeaient. » Aujourd’hui, elle prépare sa reconversion et va vraisemblablement lancer son activité. , explique-t-elle.