Les politiques éducatives en débat

La VIIe Biennale de l'éducation et de la formation fut l'occasion, pour des intervenants et des participants de nombreuses régions du monde, de soulever la question des politiques éducatives et de leurs régulations.

Le grand amphithéâtre Meirieu de l'Ecole normale supérieure de Lyon est comble pour la séance inaugurale de la VIIe Biennale de l'éducation et de la formation. Boris Cyrulnik, célèbre en France pour ses travaux sur la résilience, et Albert Bandura, chercheur américain mondialement connu pour ses travaux sur la motivation, y discutent les apports de la psychologie à l'éducation. Puis à midi, l'auditoire s'égaille avant de se retrouver autour du pot de bienvenue, dans le hall. On s'immerge là dans la communauté des chercheurs, analystes et praticiens de la formation et de l'éducation. Ils se connaissent, travaillent souvent ensemble, retrouvent là leurs réseaux, préparent leurs futurs colloques ou rencontres.

La plupart vont suivre des ateliers où chacun apportera sa contribution. On vient à la Biennale autant pour prendre que pour apporter ou échanger. On y croise une universitaire italienne chargée de faire en fin de colloque le bilan de ce qu'elle a retenu du foisonnement des contributions et des conférences ; puis un professeur au Conservatoire national des arts et métiers, membre de l'association fondatrice de la Biennale, qui travaille sur les savoirs d'action et leur importance dans la formation ; ou encore un inspecteur général en histoire préoccupé par la didactique de l'enseignement du fait religieux. Et tant d'autres encore.