Organisations : le pouvoir invisible

Dans les années 80, on prônait la démocratie industrielle, les cercles de qualité, l'implication des employés et leur polyvalence, la réduction des échelles hiérarchiques... Le pouvoir dans les organisations allait être redistribué, pensait-on. Démocratique et citoyenne, l'entreprise ? Pour certains psychosociologues, elle serait à l'origine de souffrances physiques et morales. Face caméra, des employés (que ce soient ceux de la General Motors dans le film The Big One ou ceux de Michelin dans Parole de Bibs ) témoignent de leur mal-être, du peu de considération qu'on leur accorde. Que se passe-t-il ? Les transformations que connaissent les entreprises sont-elles en train de reconfigurer les relations de pouvoir ? Les modes de contrôle, sans disparaître, tendraient-ils à devenir de plus en plus invisibles ?