Les humains ne sont pas les seuls à avoir le cœur qui bat la chamade à la vue de l’être aimé. Un comportement similaire peut aussi être observé chez les poissons, comme l’a montré une équipe d’éthologues du laboratoire Biogéosciences de l’université de Bourgogne. Afin de quantifier l’attachement à un congénère, les chercheurs ont mis au point une méthode rigoureuse qu’ils ont testée sur 68 femelles d’une espèce de petit poisson tropical, l’Amatitlania siquia. Ce cichlidé zébré a la particularité d’être monogame et de s’occuper en couple de sa progéniture.