Stress : guide de survie

La gestion du stress est devenue un vrai marché, prospérant sur un terreau fertile. On y trouve toute une gamme de techniques et de recettes plus ou moins éprouvées : de la relaxation au changement de l’organisation du travail en passant par une kyrielle de pratiques destinées à mieux gérer son temps ou ses émotions.

 

Changer l’organisation du travail

L’approche collective du stress vise à s’attaquer à ses sources dans l’organisation du travail. Des instituts du travail et des rapports officiels préconisent de mettre d’abord l’accent sur la prévention du stress. Les chercheurs canadiens ont mis en place des méthodologies qui passent par plusieurs étapes.

• Réalisation d’un bilan à l’aide d’indicateurs de stress. Il existe des questionnaires et des instruments de mesure du stress : la MSP (mesure du stress psychologique), l’indicateur de Lemyre et Tessier, le questionnaire d’Arsenault et Dolan, l’échelle de Karasek d’insatisfaction au travail, l’échelle de Brunet et Savoie sur le climat au travail.

• Le diagnostic circonstancié selon diverses sources possibles : bruit, relation avec le public, mode de gestion de la main-d’œuvre, surcharge de travail…

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• Le plan d’action mis en œuvre peut porter sur plusieurs facettes en fonction du diagnostic. Par exemple, face au stress des chauffeurs de bus confrontés à des agressions, des stages pour désamorcer les conflits, des dispositifs de sécurité. Si le stress est lié à une mauvaise relation entre direction et salariés, il faut mettre en place des dispositifs d’écoute et d’échange.

L’INRS (Institut national de recherche et de sécurité) préconise d’associer plusieurs instances comme les DRH, les comités d’hygiène et sécurité et la médecine du travail.