Lorsque le 17 mars dernier, le député-maire UMP de Reims, Arnaud Robinet, fait une mauvaise blague via Twitter, assimilant la ministre de la Santé, Marisol Touraine, à une MST, la presse résonne de condamnations offusquées. Mais Twitter n’a pas que des inconvénients pour les parlementaires. Tout comme la salle des Quatre-Colonnes, à l’Assemblée nationale, le réseau social permet aux députés d’entrer en contact avec les journalistes, et de s’offrir une visibilité médiatique. Ce déplacement d’un espace physique à un espace virtuel bouleverse-t-il les relations avec la presse ?