VÉGÉTAUX Faut-il leur accorder des droits ?

Quand une personne déclare qu’elle est végétarienne pour ne pas faire souffrir d’animaux, il y a presque toujours quelqu’un pour lui rétorquer que les plantes souffrent aussi. Ce propos laisse entendre que, s’il fallait respecter les droits des animaux à ne pas souffrir ou à ne pas être tués, il faudrait aussi accorder des droits similaires aux plantes et donc arrêter de manger. Une telle conclusion suicidaire démontrerait l’absurdité du végétarisme. En tout cas, cet argument revient de plus en plus souvent dans les conversations puisque ceux qui s’interrogent sur le développement du végétarisme peuvent mettre en avant un flot récent de découvertes attestant d’une complexité du monde végétal insoupçonnée jusqu’ici.