Ce que l'on apprend (vraiment) dans les grandes écoles

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Bizutage, gala de promo trop alcoolisé, soirée d’intégration qui dégénère… Les dérapages estudiantins des grandes écoles défraient régulièrement la chronique. L’opinion publique s’en émeut, tant l’écart est grand entre ces néocharivaris et le prestige des institutions qui les accueillent. Comment expliquer cet apparent paradoxe ?

Pendant cinq ans, la psychologue Roxane Dejours a suivi le parcours d’une cinquantaine d’élèves de ces structures afin de mieux comprendre la formation des classes dirigeantes. Les témoignages recueillis lui permettent d’éclairer ces débordements. Selon elle, loin d’être une anomalie, ils constituent une norme, une étape à part entière des cursus de formation, suscitée et encouragée.