Fondé à Genève le 15 mai 1926, le Comité international des sciences historiques (CISH) est un organe de liaison et d’information entre historiens du monde entier. Le CISH comprend un bureau central et des bureaux nationaux présents dans 53 pays. Son activité la plus en vue est l’organisation, tous les cinq ans, d’un congrès international des sciences historiques. La dernière édition de ce congrès s’est tenue à Amsterdam, du 22 au 28 août 2010, rassemblant environ 1 500 historiens (1).
Outre un thème principal, « La chute des empires », plus d’une centaine de thématiques ont été abordées (de l’histoire des villes à celle des migrations en passant par l’histoire de l’alimentation ou de la religion). Une table ronde, présidée par Olivier Pétré-Grenouilleau, était par ailleurs consacrée à l’histoire globale. Elle s’organisait autour de trois problématiques : qu’est-ce que l’histoire globale ? Comment peut-elle être réalisée ? Quels sont les avantages et les inconvénients de cette approche ?
À noter que la globalisation, au sein du CISH, n’est pas seulement un enjeu disciplinaire : comme on peut le lire sur le site de l’organisation, le CISH « s’efforce de se “déseuropéaniser” pour devenir véritablement mondial et instaurer ainsi un dialogue permanent entre les savoirs et les cultures ». Dans cette optique, le prochain Congrès international des sciences historiques, prévu en 2015, se tiendra en Chine, dans la ville de Ji’Nam (province du Shandong).
(1) Voir Victor Ferry, « L’histoire globale en débat : retour sur le XXIe Congrès international des sciences historiques » sur http://blogs.histoireglobale.com/?p=552Le tournant global des sciences humaines