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En Turquie, le succès actuel de l’islamisme semble bien consacrer l’échec du kémalisme. Ce dernier, une idéologie à la fois antireligieuse, nationaliste et populiste comme pouvait l’être à l’époque le fascisme italien, se proposait, entérinant la chute de l’Empire ottoman, de moderniser la Turquie. Considérant la religion comme une force conservatrice, Atatürk (Mustapha Kemal) avait entrepris de diminuer l’influence politique de l’Islam et de changer les mentalités, selon la formule « la Turquie est faite, il faut faire les Turcs ».
La nouvelle puissance turque
La Nouvelle Puissance
turque
. L’adieu à Mustapha Kémal
. Tancrède Josseran,
Ellipses, 2010,
219 p., 17€
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Pierre-Samuel Icikovics
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Publié le (il y a 15 ans)
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2 minutes de lecture
