Depuis la fin des années 1980, les villes françaises soignent leur éclairage public afin d’attirer le regard sur leur patrimoine historique, celui qu’elles aiment montrer. À Bordeaux, par exemple, la place de la Bourse et les quais centraux ont bénéficié d’une nouvelle conception de l’illumination des rues, appelée « urbanisme-lumière ». Plus soucieux des mises en scène, ce dernier s’est imposé dans la plupart des villes grâce à des outils d’aménagement qui permettent d’organiser l’éclairage à l’échelle d’un quartier ou d’une commune. Toutefois, à force de réfléchir en termes de paysage, « les politiques d’éclairage à l’échelle intraurbaines se sont déconnectées des usages de la ville ».