À l’issue de ses travaux en juin 2020, la Convention citoyenne pour le climat a proposé d’inscrire le crime d’écocide dans le droit pénal français. Une pénalisation soutenue notamment par la juriste en droit international Valérie Cabanes, à l’initiative du mouvement citoyen End Ecocide on Earth, qui plaide pour l’inscription de ce crime en droit pénal international. L’écocide se définit comme « la destruction ou l’endommagement grave de communs naturels et/ou de systèmes écologiques » susceptibles de menacer l’existence de l’humain, aujourd’hui ou dans l’avenir 1.