Le numérique, une opportunité écologique

L’économie circulaire constitue une des voies d’un développement plus durable des activités économiques. Dans quelle mesure les technologies numériques contribuent-elles à son développement ?

La lettre « R » est la lettre reine de l’économie circulaire. Celle-ci consiste à réduire, retourner ou récupérer, recycler, réutiliser, reconditionner ou remettre à neuf, réparer ou encore rénover… Pour l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), elle est « un système économique d’échange et de production et qui, à tous les stades du cycle de vie des produits, vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer l’impact sur l’environnement tout en permettant le bien-être des individus 1 ». Elle ne se confond pas avec le recyclage, qui en constitue un pilier parmi d’autres, avec l’écoconception des produits et services, la transformation des déchets, l’écologie industrielle et territoriale, l’allongement de la durée d’usage des produits, la dématérialisation ou encore la régénération des systèmes naturels par l’usage de ressources renouvelables (fertiliser les sols avec des nutriments, par exemple). Les organisations jouent un rôle crucial dans le développement de l’économie circulaire. Dans le modèle dit de « la symbiose industrielle » par exemple, les déchets d’une entreprise sont récupérés par une autre pour alimenter ses propres productions. Cependant, le rôle des consommateurs est lui aussi crucial. L’économie circulaire ne peut décoller que si les consommateurs s’engagent dans cette démarche.