Le sociologue Hartmut Rosa est connu pour ses travaux sur la modernité, la nature ou encore la liberté, moins pour son amour des guitares saturées et du chant crié. Dans un livre surprenant, il évoque sa passion pour la musique métal, cet avatar du rock nimbé d’une esthétique ténébreuse. No Fear of the Dark (2024), qu’on pourrait traduire par « Sans craindre l’obscurité », s’inscrit dans la droite ligne de ses écrits sur le concept de « résonance ».
Dans son précédent essai, Hartmut Rosa constatait notre tendance à nous couper du monde, pris dans l’accélération du quotidien, aliénés par un nombre infini de tâches à boucler… comme enfermés dans notre bulle. Retrouver notre sentiment de bonheur et de liberté demande de réapprendre à entrer