Le harcèlement sexuel se définit comme un ensemble de gestes, actes ou paroles à connotation sexuelle, réitérés et non désirés par la personne ciblée. Ces attitudes produisent de l’inconfort, voire portent atteinte à l’intégrité physique ou psychologique de la victime. Le harcèlement sexuel peut prendre des formes explicites comme les commentaires désobligeants, le chantage, l’intimidation (menace, rejet), et de plus subtiles comme des regards insistants, des allusions ou des compliments qui indisposent. Ces comportements sont dénoncés, en particulier dans le contexte professionnel et l’espace public (par exemple, les agressions de femmes à Cologne, lors du nouvel an 2016).
En France, depuis 1992, le harcèlement sexuel est considéré comme un délit passible d’emprisonnement. La législation a été modifiée en 2012, face aux problèmes rencontrés par les tribunaux pour statuer sur les cas de harcèlement sexuel. Il n’est dorénavant plus nécessaire que le harceleur ait de réelles intentions sexuelles envers la victime. Ainsi, des allusions même formulées sur le ton de l’humour ou du second degré, peuvent être condamnées.