Faut-il arrêter de maintenir en vie les patients en état végétatif ou en état de conscience minimale ? Médecins et infirmières accepteraient-ils de survivre dans le carcan de tels états ? L’état végétatif est-il pire que la mort ?
Le Journal of Neurology publie les résultats d’une vaste enquête sur le sujet. À la suite de conférences et de congrès scientifiques et médicaux européens auxquels il participa entre 2007 et 2009, le professeur Steven Laureys, responsable du Coma Science Group (université de Liège), a soumis 2 475 médecins et membres du secteur paramédical à un questionnaire centré sur des points d’éthique relatifs à l’état végétatif et à l’état de conscience minimale.
, « Attitudes towards end-of-life issues in disorders of consciousness: A European survey », , vol. CCLVIII, n° 4, sous presse