TikTok n’est pas qu’un temple du divertissement. Le réseau social préféré des ados, dont la renommée est née de la diffusion de courtes vidéos de danse, tend à devenir un puissant promoteur de contenus misogynes. Des chercheurs britanniques montrent qu’après seulement cinq jours d’exposition à TikTok, l’algorithme du réseau social met en avant quatre fois plus de vidéos faisant l’apologie du harcèlement sexuel ou d’une supériorité des hommes sur les femmes (passant de 13 % à 56 % de vidéos recommandées). Sous couvert d’humour avec des vidéos parodiques, TikTok pourrait notamment exploiter les vulnérabilités des jeunes garçons.