L’utilisation massive des drones pour des assassinats extrajudiciaires ciblés dans des opérations secrètes menées par la CIA, telle est aujourd’hui la base de la lutte contre le terrorisme de l’administration Obama. Alors qu’en 2007, l’administration Bush avait autorisé 5 frappes dans les zones tribales pakistanaises, Barack Obama a autorisé 117 frappes au Pakistan en 2010, 50 en 2012, sans compter 22 frappes au Yémen la même année.
C’est évidemment une surprise. Comment B. Obama, juriste et prix Nobel de la paix, peut-il signer régulièrement la désormais célèbre « Kill List », liste des cibles dont il autorise l’exécution – et ce sans aucun procès ?