Au moment même où, en France, un groupe de députés préconise la dépénalisation du cannabis, le débat sur la responsabilité de cette drogue dans le déclenchement de certaines psychoses continue à faire rage. Dans une étude tout juste parue dans la revue américaine Archives of General Psychiatry, le Group (Genetic Risk and Outcome in Psychosis, Risque génétique et évolution dans la psychose), un collectif d’auteurs des Pays-Bas, estime que « la susceptibilité familiale à la psychose est associée à une sensibilité au cannabis ». Autrement dit, les personnes qui souffrent d’un trouble psychotique réagissent beaucoup plus fortement au cannabis.