C’est en 1992 que la question se trouve clairement posée. Le British Medical Journal publie alors une étude d’une équipe scientifique de Copenhague, portant sur près de 15 000 hommes de différents continents. Il s’agit d’une méta-analyse rassemblant les données de 61 articles scientifiques parus de 1938 à 1991. Les chercheurs mettent en évidence une décroissance régulière de la production spermatique de 1940 à 1990, la concentration moyenne du sperme en spermatozoïdes passant de 113 à 66 millions/mL – soit une diminution d’environ 40 % en un demi-siècle ! À ce rythme, à quand la disparition ? Initialement contestée, cette étude est reprise et élargie par l’Américaine Shanna H. Swan et ses collègues, qui collectent les données de pas moins de 101 publications parues de 1934 à 1996. Publié en 2000, leur travail confirme les conclusions précédentes pour ce qui est de l’Europe et des États-Unis.
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Le sexe en 69 questions
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