C’est une énorme boite en métal rectangulaire de la taille d’un camion. C’est d’ailleurs sa place : à l’arrière d’un camion-remorque. Des centaines d’énormes boîtes du même volume peuvent ensuite être chargées et empilées sur un énorme bateau. Voilà le conteneur.
La plupart des objets qui nous entourent : ordinateurs et téléphones portables, assiettes et verres, chaussures et t-shirts, meubles du salon ou réfrigérateurs, ampoules électriques et tubes de dentifrice, fruits et légumes, et globalement tout ce que l’on trouve en supermarché… sont passés dans un conteneur. Sans lui, une grande partie de ces objets ne serait pas là. Et le monde serait bien différent.
On a l’habitude de penser la mondialisation à partir des flux financiers, des firmes multinationales, de la division du travail ou des salaires comparés des ouvriers d’un pays à l’autre. Rarement à partir des moyens de transports. Pourtant, sans la révolution du transport qu’a constituée le conteneur, la mondialisation n’aurait pas le même visage.