Une vague, ça n’est qu’un mouvement pendulaire appliqué à une masse d’eau : pas facile d’y planter un panneau « propriété privée ». Et pourtant ça se fait… Christophe Guibert, sociologue de l’université d’Angers, a trouvé de beaux exemples. Aux îles Maldives, la vague de Pasta Point a été tout bonnement privatisée par un tour-opérateur : l’accès est réservé aux clients du luxueux hôtel qui occupe la côte, et chevaucher la vague coûte 100 euros la session. Et ce n’est pas la seule dans le pays, et ailleurs en Indonésie et à Fidji. Mais l’intérêt financier n’est pas la seule raison de monopoliser une vague.