Au premier regard la réponse serait « non ». Avec ses mensurations aberrantes et sa dégaine de princesse slave, la célèbre poupée mannequin véhiculerait des clichés sexistes. Pourtant cette icône avait une vocation émancipatrice aux yeux de sa créatrice Ruth Handler. Le premier modèle de 1959 incarne une adulte indépendante, devenue astronaute dès 1965, candidate à la présidentielle américaine de 1992, ou encore ingénieure en robotique en 2018. Sa morphologie aussi s’est diversifiée, mais reste proche de canons de beauté artificiels. Qu’en penser au final ?