« Les femmes autistes sont sous-diagnostiquées » 3 questions à Adeline Lacroix

En théorie, il y aurait parmi les autistes quatre garçons pour une fille. En réalité les femmes ne développent pas les mêmes formes d’autisme et passent davantage sous les radars.

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Les femmes autistes sont-elles moins nombreuses ou simplement moins bien repérées ?

Les deux. Il y a effectivement des raisons génétiques et biologiques qui peuvent expliquer une plus grande proportion de garçons autistes, mais également un sous-diagnostic chez les femmes, notamment en raison d’une meilleure adaptation à leur environnement. Si les traits fondamentaux, soit les difficultés de communication et d’interaction ou les intérêts restreints, sont les mêmes chez garçons et filles, l’expression des caractéristiques peut varier. On retrouve en général chez les filles de meilleures compétences sociales, des intérêts atypiques mieux tolérés, comme la littérature ou les animaux, et davantage de problèmes internalisés, comme l’anxiété.