Philippe Artières nous livre ici un nouvel exemple d’une de ces vies coupables qu’annonçait son livre publié en 2000. L’assassin en question est un jeune séminariste, Jean-Marie Bladier, responsable d’avoir égorgé un de ses camarades âgé de 13 ans. Le crime a lieu le 1er septembre 1905 à Raulhac, une petite commune du Cantal. Comme les précédents cas exposés par P. Artières, Bladier s’est confié à Alexandre Lacassagne (1843-1924), cet éminent professeur de médecine légale qui a contribué au développement de la criminologie à la fin du 19e siècle.