Quels critères ?
4 conditions
- L’enfant éprouve des difficultés durables à acquérir et automatiser certains apprentissages (lecture, écriture, syntaxe…).
- L’enfant ne doit pas souffrir d’une déficience intellectuelle.
- Il grandit dans un milieu socioéducatif « ordinaire ». Les difficultés ne sont pas d’ordre psychoéducatif.
- Les autres causes possibles ont été éliminées (troubles de la vue ou de l’audition, troubles du spectre de l’autisme…).
Quels troubles ?
1- La dyslexie
Reconnue comme un handicap par l’OMS depuis 1993, la dyslexie concerne l’acquisition du langage écrit (lecture, orthographe). Malgré beaucoup d’efforts, l’enfant ne parvient pas à automatiser le processus de lecture. Cela entraîne une lecture hésitante et émaillée d’erreurs. Il existe plusieurs formes de dyslexie : le déficit peut se situer au niveau du langage oral (déficit phonologique), neurovisuel, ou visuoattentionnel. Selon les cas, l’enfant aura tendance à inverser les syllabes en les lisant, confondra des lettres aux formes voisines, ou aura du mal à associer les sons entendus avec les lettres qui correspondent. Les interventions sont aujourd’hui ciblées en fonction du type de dyslexie. Une rééducation individuelle (le plus souvent orthophonique) aidera à mettre en place des stratégies pour la lecture.