C’est un fait bien connu, au fur et à mesure que l’on s’élève dans la hiérarchie des carrières, les femmes sont de moins en moins nombreuses. Ce « dépérissement » s’observe particulièrement dans le monde universitaire, dans de nombreux pays occidentaux. En France, même si elles obtiennent de plus en plus des postes de maîtres de conférences, les femmes restent sous-représentées parmi les professeurs. En science politique, les hommes représentent 60 % des maîtres de conférence et 77 % des professeurs (85 % avant 2011). À l’EHESS, le taux de féminisation plafonne, tous grades confondus, à… 20 %.
Ce fameux « plafond de verre » est généralement attribué au fait que les femmes seraient confrontées à des choix entre maternité(s) et vie professionnelle. Entre faire des enfants et écrire une thèse ou des livres, il faudrait choisir !